Route Nationale 7

 

 

La RN7 route mythique et artère principale de la Provence. C'est une route stratégique depuis l'antiquité.

 

 

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 Des anciennes et vraies bornes en béton (quasiment disparues de nos jours.)

 

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Les nouvelles bornes d'aujourd'hui ! (Vraiment très différentes... ça n'a pas le même charme que les anciennes...)

 

 

Le RN 7 est l'ouverture sur le monde, un peu comme un livre d'histoire.

 

 

Courthézon

La RN7 à Courthézon

 

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RN7 éternels bouchons

 


L'époque des congés payés... La RN7 est devenue célèbre avec les congés payés de 1936, mais elle devient véritablement "La route des vacances et du soleil" avec l'essor de la voiture individuelle dans l'après-guerre. Surnommée aussi "la route bleue", elle était historiquement la plus longue et l'une des plus mythiques routes nationales françaises avec 1004 km à son apogée.

 

A sa création, en 1824, elle est définie comme étant la route de Paris à Antibes et en l'Italie, par Nice. Elle succède alors à la route impériale 8. Cette route mythique des vacanciers trouve ses racines dans l'Antiquité romaine avec la Via Aurélia dont elle reprend plusieurs sections.

Sujette à un relief difficile et à des risques d'interception, la route côtière se voit préférer au Siècle des Lumières un itinéraire par l'intérieur des terres, via Draguignan et Grasse.

Ce passage est concrétisé par Napoléon Ier qui classe en décembre 1811 une route impériale 8 par ce même itinéraire. Cette même route deviendra en 1824 la  route royale 7 (jusqu'en 1848), puis la route impériale 7 (de 1851 à 1870) et enfin la route nationale 7 avec des variations notables d'itinéraire au fil du temps. Maintenant plusieurs sections ont été déclassées en Route Départementale. Pour autant, cette artère très importante, s'est retrouvée concurrencée dès 1854 par le chemin de fer de Paris à Marseille qui permettait des transports rapides (et donc meilleur marché) et plus confortables, des personnes mais aussi des marchandises. Elle n'a retrouvé sa position que dans les années 1950/60 avec le développement de la circulation automobile et et du transport routier... Pour se trouver à nouveau évincée par l'ouverture de l'autoroute A7! La RN7 ne rencontre d'ailleurs sa concurrente ferroviaire en un seul point dans le Vaucluse... Un très fameux passage à niveau au Pontet qui n'a cessé de d'effrayer la chronique jusqu'à son remplacement par un pont. On peut rappeler aussi... Que le tramway électrique circulait sur le côté de la chaussée entre Sorgues et Avignon entre 1907 et 1932. Autres temps ! Sans voitures ni bouchons...

La Rn7 sera vite saturée. Une campagne de travaux est lancée dés 1935 pour supprimer les passages à niveau, contourner les localités les plus étroites, aménager la chaussée. Les premiers bouchons arrivent dans les années 1950. Il y avait 150 localités à traverser. Après la mise en service de l'autoroute en 1970, plus rapide et plus fluide, la route redevient déserte simplement cantonnée au trafic local. L'objectif est d'arriver à créer un tourisme lent, car prendre la N7, c'est prendre son temps. (source magazine Nationale 7).

 

Le tramway à la sortie de Sorgues en direction d'Avignon... Pas trop de circulation sur la RN 7.

 

 

Souvenez vous aussi le 18 août 1944...

... de ce périple incroyable des victimes du dernier train de déportation vers les camps de la mort et aux résistants ayant aidés les évadés. La RN7 a vu passer les 700 déportés qui ont traversé à pieds la ville de Sorgues jusqu'à la gare où aujourd'hui se trouve un monument en leur mémoire. Ne l'oublions pas! Mais auparavant elle avait vu passer les réfugiés du nord et de l'est en 1940, les armées Allemandes venues occuper la zone libre en 1942... Elle a vu, ensuite, les Allemands en retraite dans toutes sortes de véhicules (camions, auto, vélos!) et enfin les chars des troupes alliées remontant depuis les plages du débarquement dans le Var en Provence.

 

 

***

 

 

- Et pour terminer ce témoignage de fanaplm84 qui a habité prés de la RN7. Un très grand merci à lui.

 

- J'ai habité durant près de 15 ans dans une maison à Sorgues, située au bord de la RN7. J'y ai vécu et vu beaucoup de choses. La RN7 c'était vraiment quelque chose.
Notre maison était vraiment au bord de la route avec le temps et les divers élargissements la route passait à quelques mètres à peine de la maison! Sur la façade, à l'arrière, il y avait de grandes publicités peintes sur le mur. Elles devaient être là depuis longtemps car elles étaient bien palotes. Je me souviens d'une pour le chocolat Meunier...
C'était une chose qui se pratiquait couramment avant... Maintenant c'est souvent l'envahissement sauvages de panneaux 4x3 ou de toutes sortes de publicités... pas toujours d'un bel effet.

Le quotidien
La RN était très fréquentée en toutes saisons, mais évidemment surtout en été. Cette circulation faisait beaucoup de bruit, mais nous nous y étions habitués.
Quand on rentrait de l'école, par moments, c'était pas facile pour traverser... C'était assez dangereux. Heureusement il y avait des trottoirs très larges et plus tard un feu avait été installé plus loin à un carrefour. Nous traversions alors au feu tricolore.
Pour aller au village à bicyclette, on roulait plutôt sur l'accotement derrière les platanes que le long de la route. Ce n'était pas terrible d'être rasés par les camions ou les autos. Quelques fois des petites frayeurs...
Il y avait aussi beaucoup de "vie" tout au long de cette route. Des restaurants, des restaurants routiers avec de grands parkings, des auberges, un cinéma, des stations services, des garages, des commerces.
Je me souviens d'importants travaux dans les années 70 pour élargir la route et poser les tuyaux pour le tout à l'égout. Quel chantier! J'avais de la peine de voir couper les platanes à certains endroits.
Il y avait tout près de chez nous une station service. Il y avait une grande flèche blanche au dessus du toit avec écrit dessus TOTAL. On ne pouvait ne pas la voir! Il reste encore une de ces flèches à l'entrée sud d'Orange, mais la station service a été transformée en restaurant, je crois.
Celle qui était près de chez moi a été démolie. J'aimais bien aller avec mes parents quand ils allaient y faire le plein... Il y avait un pompiste avec une belle casquette blanche et puis on avait des points... Avec les points on pouvait gagner des gadgets.
Par un moment, il y avait une collection de médailles sur le thème de Napoléon... On avait un petit présentoir et à chaque plein on avait une médaille. Le seul ennui c'est qu'on avait souvent les mêmes.. Alors il fallait échanger avec les copains à l'école ou avec le pompiste
qui était sympa et acceptait quelquefois de nous les échanger... Mais autant que je me souvienne, je n'ai jamais réussi à finir la collection!


Et puis il y avait la pompe pour le "2 temps" pour les mobylettes... ça c'était quand on était ados... Il fallait régler le dosage sur la pompe et puis pomper avec un levier! Tout ça n'existe plus et pourtant ça n'est pas si ancien.


L'arrivée des grandes surfaces avec l'essence à prix coûtant comme ils en faisaient la publicité (mais on devait se servir soi même!!) a fait fuir les automobilistes des petites stations qui s'appelaient aussi "services"... Car il y avait vraiment un service.
Petites vérifications, gonflage, réparation des pneus, vidanges, lavages... Et de vrais "humains", pas une machine dans laquelle on insère une carte.


Les soirs d'été nous avions l'habitude de nous asseoir devant la maison pour regarder la circulation. Cela nous faisait de l'animation. Les autos mais surtout les camions. Parce que j'aimais bien les gros "bahuts".
Nous avions fait un petit jeu avec mon père... Il fallait deviner quelle était la marque du camion quand il arrivait de loin au bruit ou bien à sa silhouette.. Il y avait encore de nombreuses marques de poids lourds maintenant disparues..
Des SAVIEM, des BERLIET qu'on reconnaissait aux phares rapprochés, des BERNARD, des UNIC avec un long capot, des WILLEME, des MAGIRUS qu'on reconnaissait aux sifflements de la soufflante du moteur Deutz, des avec des cabines avancées ou avec de grands capots, des porteurs, des semi-remorques, etc... et j'en oublie...
Et toutes sortes de chargements. Des fois c'était sympa et des fois pas du tout! A l'automne il y avait les camions chargés à ras bords de moût de raisin qui partaient à l'alambic, ça laissait une odeur de vin tout au long du parcours, ou bien les camions de primeurs... Mais il y avait aussi les camions de ... Fumier ou de compost! Alors là, pardon, il fallait vite rentrer et fermer la porte! L'horrible remugle persistait longtemps... Pour peu que quelques débris soient tombés sur la route...
Dès fois il y avait aussi des engins de chantier, des grues ou des convois exceptionnels. J'aimais bien... Quand on voyait arriver la voiture pilote, quelquefois avec des motards de la gendarmerie et qu'ils faisaient arrêter toute la circulation, on attendait impatiemment de savoir ce qui allait arriver... Dès fois c'était d'énormes tubes métalliques, très longs, dès fois des hélices de bateaux, dès fois des yachts, des gros transformateurs, des machines, des gros engins de chantier (bulldozers, chargeuses, scrapers), souvent sur des camions avec des remorques incroyables, comme des
mille pattes avec des roues de partout. ça faisait à chaque fois de l'animation... On voyait passer aussi quelquefois des convois militaires en route pour les manoeuvres... Camions, jeep, et même petits chars. Mais c'est sûr c'était juste quelques véhicules, pas comme mes arrières grands parents qui avaient vu passer
devant chez eux les réfugiés de 1940, puis les troupes Allemandes en 1942... Et les mêmes dans l'autre sens poursuivis par les Américains! Et puis ils ont vu passer les 700 prisonniers du train fantôme, depuis la route de Chateauneuf du Pape jusqu'à la gare. Tout ça "défilait", si on peut dire, devant leur porte.

Lorsque j'ai été en âge de conduire c'est sur la RN7 que j'ai pris ma première leçon de conduite... Et lorsque j'ai eu mon permis de conduire, c'est évidemment sur cette même route que je me suis lancé en solo, puis avec mon amoureuse, aujourd'hui mon épouse.

 

Orange
La route (RN7) des vacances à Orange. Les éternels bouchons...


La circulation était assez soutenue en toutes saisons, notamment à certaines heures de la journée, mais quant arrivaient les mois d'été c'était la catastrophe. Des files de voitures, avec caravanes ou avec des galeries bien chargées, s'empilaient à longueur de journée.
Une véritable procession. Devant notre maison se trouvait un grand terre-plein. Des gens s'y arrêtaient de temps en temps pour laisser refroidir le moteur!
Les voitures n'étaient pas aussi modernes qu'aujourd'hui.. alors les longues attentes à rouler au pas en pleine chaleur mettaient la mécanique à mal... et on voyait souvent de la vapeur sortir des capots. Alors une halte était nécessaire. Parfois les gens frappaient à notre porte pour nous demander de l'eau pour la voiture ou... ses occupants.
Parfois on nous demandait de faire chauffer un biberon ou de pouvoir changer un bébé... Il n'y avait pas encore les relais bébé.
Parfois, par contre, les passants s'arrêtaient moment, pour casser la croûte et repartaient en laissant tous leurs déchets sur place... c'était pas très correct.


Avec l'ouverture de l'autoroute A7, la situation s'est améliorée, même s'il restait encore pas mal de passage... La déviation a fini de tout évacuer.


Les accidents
Oh les accidents... Nous en avons connu beaucoup. Il faut dire, nous étions vraiment "aux premières loges"!
Nous habitions dans une portion de route un peu particulière et très accidentogène. Il y avait une longue ligne droite à 3 voies et bien dégagée depuis Bédarrides, puis un virage serré, et une nouvelle ligne droite de quelques centaines de mètres bordée de chaque côtés platanes, puis un autre virage dans l'autre sens. Les automobilistes donc arrivaient très (trop) vite. Inutile de préciser qu'en cas de difficultés à négocier le virage, la sanction était immédiate... Droit dans les platanes! De plus, de part et d'autre du virage, il y avait 2 fossés profonds d'au moins 2 mètres...
Bref, nous étions souvent amenés à sortir en catastrophe, de jour comme de nuit, pour aller porter secours... Il y en a eu de très spectaculaires, mais je ne me souviens que d'un seul qui a été mortel.


Mais il suffit de consulter les journaux des années 50/60/70 pour s'apercevoir de l'hécatombe! Il n'y avait pas de ceintures de sécurité dans les voitures et encore moins de pare-brise feuilleté, d'ABS ou d'airbag, comme aujourd'hui !
Une nuit, nous avons été réveillés en sursaut par un bruit effroyable. C'était un jeune homme qui circulait dans une R5 version sportive... Inutile de préciser qu'il avait du profiter de la nuit pour appuyer sur le champignon... Et il avait évidemment raté son virage.
Pour éviter les platanes, il avait fini dans le mur du garage d'en face... Le choc avait du être sévère, car la voiture était en morceaux. Nous avons été surpris de ne trouver qu'une seule personne sur le siège arrière... Nous pensions que le conducteur avait été éjecté...
Mais non, le jeune homme était bien seul et c'est le choc qui l'avait projeté à l'arrière... Il s'en était tiré sans trop de dégâts corporels....Une autre fois c'est une voiture qui a percuté le muret de notre cour. Incroyable, tout le contenu de la voiture avait été expulsé sur la route et nous avons ramassé des bagages sur au moins 50 mètres. Ici encore les occupants s'en étaient tirés sans trop de dégâts...
Une autre fois, c'était un camion citerne qui s'est encastré dans une maison dans le virage suivant. La maison a été TOTALEMENT détruite. Par une chance extraordinaire ses occupants n'étaient pas chez eux cette nuit là.
Le camion transportait un produit chimique pour la fabrication des fibres synthétiques... très inflammables. Toute circulation a été coupée la journée durant, le temps que le changement soit transvasé dans un autre camion et que l'épave soit évacuée... pas facile avec le toit de la maison posé dessus!


... Mes arrières grands-parents nous avaient raconté qu'il y avait bien longtemps un camion avait perdu sa remorque, laquelle était venue contre notre maison... Le timon avait heurté la porte d'entrée et fini dans la cuisines !


Le seul accident mortel s'est déroulé une fois encore la nuit. Un poids lourd a foncé tout droit dans le virage. La cabine a été complètement écrasée par la remorque et le pauvre chauffeur a été tué sur le coup. Curieusement nous n'avons rien entendu cette nuit là et c'est en ouvrant les volets le matin que nous avons vu la catastrophe.


Il y a eu un autre accident, un peu plus haut, vers Bédarrides, dont nous avons entendu parler car c'était vraiment étonnant... C'est une ambulance, transportant un blessé, qui avait été percuté par une autre voiture! Il faut reconnaitre que dès fois, certains n'ont pas de chance! Deux accidents le même jour.


Enfin, il y aurait de quoi en écrire un livre.

Quelquefois, c'était les chargements qui se répandaient sur la route... Un jour en rentrant à pied j'ai failli recevoir une palette de boites de sucre sur la tête. Le camion les a perdus juste quelques mètres devant moi. J'en ai été quitte pour la frayeur et j'ai ramené quelques boîtes de sucre en morceaux à la maison!


Les animaux
Pas facile d'avoir des animaux de compagnie quand on habite près d'une route avec cette circulation pareille. D'un côté nous recueillions souvent des chats et chiens perdus (ou abandonnés) et nous en avons gardé quelques uns mais, nous ne les gardions malheureusement pas très longtemps. Il venait toujours un moment où, appris de liberté, ils se tentaient à traverser et finissaient invariablement en "carpettes" et nous... en pleurs. Nous avons recueilli aussi un chien. Une espèce de bâtard, mais d'une gentillesse extrême. Nous lui avions construit une niche et nous l'avons gardé assez longtemps. Les chiens sont moins aventureux que les chats.
Mais un jour nous l'avons trouvé bien amoché. Il avait du se faire "prendre" par une auto. Malheureusement le vétérinaire a du abréger ses souffrances. 
Non, c'est sûr, la RN7 c'était pas le paradis des animaux.

Les "grandes routes" c'est aussi des voies de circulation pour toutes sortes de gens... Des marginaux notamment. On dirait maintenant des SDF, on les appelaient, il y très longtemps des chemineaux.
Il n'était pas rares que certains viennent nous solliciter pour un peu d'argent ou de nourriture. Un jour, il y en a un qui, ayant un peu forcé sur la dive bouteille, et ne marchant plus très droit, avait fini par tomber dans le fossé dont j'ai parlé plus haut... Nous avons du appeler les pompiers pour aller le sortir de ce trou fangeux...

La déviation.
On nous en parlait déjà alors que nous étions à l'école primaire. La fameuse déviation qui devait permettre à la ville de respirer un peu en déviant le flux des voitures de la RN7 vers un itinéraire de délestage.
Elle est arrivée tardivement, alors que je n'habitais déjà plus dans cette maison. Elle prend naissance là où se trouvait la station service et retrouve la nationale juste avant la Poudrerie.
C'est sûr que la ville a du y gagner en tranquillité, mais dans le même temps le quartier y a perdu son âme et est devenu bien triste... Commerces fermés, maisons aux façades lépreuses.

Bédarrides

Ancien garage à l'abandon sur la RN7 prés de Bédarrides

 

Des travaux d'embellissement on été réalisés en 2008/2009 pour redonner un aspect agréable à cette route.

On ne peut pas dire que cette route était "belle"... Peut être sur certaines portions, mais elle a gagné ses titres de noblesse car elle représentait la route vers le soleil, vers les vacances à la mer.
Par endroits, il faut bien le dire, c'était même franchement pas beau. Entre Sorgues et Le Pontet, il y avait tout une enfilade d'usines, la Poudrerie nationale, L'alpha, l'électro réfractaire, Saint Gobain, la Gauloise... Non seulement l'aspect "industriel" n'était pas superbe, mais ces usines recrachaient de grandes quantités de poussières et de fumées (on ne se souciait pas encore trop de la pollution!!). Quand on passait dans le coin l'odeur était souvent nauséabonde... Les platanes étaient recouverts de poussière et bien rachitiques... (Souvent ils bordaient les routes Nationales)...
Les maisons aussi étaient toutes blanches. Il y avait plusieurs restaurants pour les ouvriers des usines...

 

Orange

Route nationale7 d'Orange bordée de magnifiques platanes très agréable l'été quand il fait une chaleur torride en Provence.

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Usines le long de la RN7 à Sorgues... La SEPR, l'ALPHA, la SNPE... il y a encore quelques années il y avait aussi, les engrais de ST. Gobain et de la Gauloise et bien d'autres encore.. Le décor était blanc de poussière et l'air peu agréable!

... en direction d'Orange, il y avait aussi pas mal d'entreprises. Maintenant beaucoup de ces usines ont disparues et celles qui restent ne rejettent plus autant de cochonneries. Plus haut, j'aimais bien passer vers Piolenc car il y a avait de nombreux magasins et des "paillottes" où se vendaient des fruits, de l'ail, mais aussi des balais, des paniers en vannerie et des rideaux. C'était très joli et très coloré.

Orange

Restaurant routier sur la route RN7 d'Orange

Mais tout cela a progressivement disparu et quand je repasse le long de la route aujourd'hui, je trouve que c'est devenu bien mort et triste. C'est un quartier qui a été abandonné. Il faut dire que ça n'est pas très confortable d'habiter le long d'une route comme celle là. (Bruit, agitation, circulation). Pourtant ce temps là n'est pas si lointain... 30 ans tout au plus. Merci à Fanaplm pour son témoignage.

 

- Photos RN7 dans l'album du blog

- Lien intéressant sur la RN7

- Lien super sympa [ici]

- Superbe vidéo INA sur le départ des vacances sur le N7

- Histoire de la borne routière

- En savoir plus? [ici]

 

 

Et pour finir, un peu d'humour !

 

Uchaux 7 (U... chaussette!!)

 

 

 

 

 

BONNE ROUTE A TOUS.

 

 

 

 

 



13/07/2015
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